À l'exception des collines environnantes, Zagreb est la ville idéale pour une balade à vélo. David Bryne (Talking Heads) à l'occasion de la sortie du livre "Le Journal Cycliste".
Source: www.mvinfo.hr
C’est l‘administration communale qui décida d’aménager cette place sur l’ancien champ de foire. Les façades des immeubles actuels édifiés au début du XIX e siècle présentent des styles architecturaux divers, tels que les néo-styles du XIX e siècle, le Biedermeier, le style Sécession ou encore les courants stylistiques modernes et postmodernes.
La place changea de nom à plusieurs reprises. Lieu de commerce, elle fut d’abord baptisée « Harmica », nom inspiré du terme hongrois signifiant « droit de douane ».
En 1848, cette place fut ensuite nommée d‘après le ban (vice-roi) Josip Jelačić alors en fonction. Après la Deuxième Guerre mondiale, on lui donna le nom de Place de la République. C’est en 1990 qu’elle reprit finalement son ancienne appellation.
La Place du ban Jelačić est le théâtre d’événements sociaux majeurs, mais elle est aussi un point de rencontre. Les habitants se retrouvent quotidiennement aux deux endroits les plus populaires de la ville, à savoir « sous l‘horloge » et « sous la queue du cheval ».
La statue du ban Josip Jelačić est l‘œuvre du sculpteur autrichien Anton Fernkorn.
Elle a été érigée en 1866, puis déplacée en 1947. Ce n’est qu’à l’issue d’une pétition de la population, en 1990, que cette statue s’est vue restituer son emplacement d’origine à l‘occasion de commémorations en l’honneur du ban,le 16 octobre de cette même année. Depuis lors, la statue est orientée vers le sud, et non plus vers le nord et la Hongrie, comme ce fut le cas au XIX e siècle.
La fontaine Manduševac surplombe la source à laquelle Zagreb s’est approvisionné en eau jusqu‘à la fin du XIX e siècle. On la retrouve dans une legende expliquant l’origine du nom de la ville.
Un jour, de retour d’une bataille, un ban d‘autrefois demanda a une jolie fille qui repondait au prenom de Manda, de lui puiser (« zagrabi » en croate) de l‘eau à la source. Ainsi, la source a-t-elle été baptisée Manduševac et la ville, Zagreb.
On dit aujourd’hui de Mandušvac qu’elle est la fontaine du bonheur et on lui prete le pouvoir d’exaucer les souhaits des passants qui y jettent une piece de monnaie.