Nous profitons ce mardi de Zagreb. On va se diriger bientôt vers le Main stage à Inmusic festival.
Source: INmusic festival
Centre de la culture, cette place est la dernière d‘une série de huit places vertes qui constituaient au XIX e siècle l‘épine dorsale de l‘ur banisme de la ville. Une architec ture de style historiciste, inspirée de la richesse des formes baro ques du XVII e siècle, a été choi sie pour le théâtre. Les célèbres architectes viennois Ferdinand Fellner et Hermann Helmer, avec près de quarante autres théâtres européens à leur actif, ont réalisé cet édifice qui accueille l‘opéra, le ballet et le théâtre de Zagreb. Depuis son ouverture en 1895, le répertoire du Théâtre avec ses classiques internationaux, en pas sant par les œuvres de la tradition nationale et la création moderne, enrichit la vie culturelle de Zagreb.
Œuvre du sculpteur Ivan Meštrović, Le puits de la viefut réalisée au début du XX e siècle et installée devant le Théâtre National Croate. De l’avis général, sa créativité, sa simplicité et le traitement impres sionniste de ses plans en font l‘une des plus belles fontaines au monde. Il s’agit en outre du chef d‘oeuvre des premières années de création du sculpteur. Personnes âgées, enfants ou amants, ceux qui contemplent cette fontaine interprètent à leur façon le mes sage symbolique que révèlent ces hommes soudés et nus, tendant leurs mains pour puiser l‘eau de la vie. Ce thème universel ne laisse personne indifférent.
Au nord de la place se trouve le rectorat de l‘Université de Zagreb. Fondée en 1669, l‘Univer sité de Zagreb est la plus ancienne université de Croatie toujours en activité et figure parmi les plus anciennes d’Europe. Elle se compose aujourd’hui de 29 facultés, de trois écoles et d’un centre universitaire. Construit au XIX e siècle, le rectorat servait alors d‘hôpital et de fabrique de tabac. Face à l‘entrée, la sculpture L‘histoire des Croatessymbolise le nationalisme croate depuis 1971. Pour la création de cette œuvre, le sculpteur Ivan Meštrović s’est inspiré d’un portrait de sa mère.
Sur le côté ouest de la place, vous apercevrez le Musée des Arts et Métiers. Fondé en 1880, il était à l‘époque l‘une des premières institutions de ce genre en Europe. Sa mission première consistait à préserver les valeurs traditionnelles de l’artisanat populaire, et à développer l‘esthétisme prisé par la nouvelle classe bourgeoise. C’est pour cette raison que le musée fut réalisé à proximité de l‘École des métiers, aujourd‘hui École des Arts appliqués et du Design. L‘exposition permanente du musée, répartie sur trois étages, retrace le développement des arts et de la production artisanale, du style gothique à l‘Art Déco. Cette exposition présente des collections de montres, de métaux, de verres, de céramiques et de textiles. Le musée organise également des expositions thématiques et des expositions de maîtres anciens et contemporains, qui sont très fréquentées.
Saint Georges combattant le dragon est un thème médiéval bien connu, symbole de la lutte du bien et du mal et du triomphe du christianisme sur les barbares impies. Réalisée par l’Autrichien Anton Fernkorn, cette sculpture fut commandée à l’origine pour les palais de Vienne, en 1853. Transportée à Zagreb après son achat, elle continua à être déplacée de lieu en lieu. En 1908, la statue trouva enfin sa place définitive et depuis un siècle déjà, le brave chevalier terrasse le dragon…
Sur la Place Roosevelt, dans un immeuble de style néo-Renaissance de la fin du XIX e siècle, le Musée Mimara propose une collection composite. Ouvert au public en 1987, lors des Universiades internationales, ce musée fut créé grâce à une donation du collectionneur d‘art Ante Topić Mimara. L‘exposition permanente du musée est conçue comme un enchaînement chronologique de périodes historiques et stylistiques, de l‘Égypte ancienne à la Grèce, de collections photographiques aux dessins de grands maîtres tels que Raphaël, Velasquez, Rubens, Rembrandt et Goya. La collection d’objets en verre est également exceptionnelle.